Une bête dans la conciergerie ?

Daiki s'en allait joyeusement à la conciergerie emprunter de quoi nettoyer le dégat qu'il avait produit dans sa chambre et celle de son colocataire. En effet il avait eu la bonne idée de repeindre la chambre la semaine dernière mais n'avait eu la présence d'esprit de déposer les pots de peinture restants dans un endroit plus approprié, résultat, il s'était prit un pied dedans en sortant du lit ce matin là. Toujours dans cette optique d'esprit, il trainait désormais de la peinture un peu partout dans l'internat grace à sa chaussure peinte en bleu et sans s'en rendre compte bien sûr. Alors qu'il remplissait une chaudière d'eau, son regard fut attiré par un demie porte qu'il n'avait jusqu'alors jamais apperçu. Abandonnant sa tâche, il se dirigea vers celle-ci et l'ouvrit et pénétra dans la pièce. La pièce était sombre et la seule source de lumière provenait d'une bougie qui ne semblait pas fondre. Au fond de la pièce, il entendait des bruits de respirations. Ses yeux s'habituèrent à l'obscuritée et il avança vers le bruit. Il restat stupéfait devant le spectacle qui l'attendait. Un homme était emprisonné dans une cage.

<<Mais c'est quoi ce bordel?? >>
s'exclama-t'il la main posée sur sa bouche.

L'ange déchu Semblait reprendre, petit à petit, conscience. Il ne voulait décidément pas manger et semblait un peu aggressif. Quoi de plus normal, pensa-t'il, ce ne doit pas être très joyeux d'être emprisoné. Il entreprit de tenter de le faire boire un peu.

<<Comment t'appelles-tu? Je voudrais bien te délivrer mais je n'ai aucune preuve que tu ne va pas te sauver...>>

Il entendit des pas s'approchants de la conciergerie. Ne sachant pas comment réagir, il sauta sur ses jambes et referma la porte, s'appuyant de toutes ses forces dessus.

L'ange déchu releva la tête et bu lentement l'eau que lui donner l'ange gris, il avait besoin que quelqu'un prenne soin de lui. Les questions du jeune homme arrivé a peine à être entendu, ses sens était tous bloquer, mais il percevait quelques sons, il ouvrit la bouche doucement et força sur sa gorge pour parler.

<<Ki..kiyo...haru....>>



Sa voix tremblait un peu. Aucune preuve qu'il va se sauver ? c'est plutôt de le laisser en vie qu'il faut dire, ses yeux marron refléter la douleur de son âme avec une lueur de fureur, une bête féroce qu'on doit attacher pour assurer sa survit... voilà ce qu'était Kiyoharu pour Satoru. Mais même étant une bête féroce, il trouvait son utiliter pour tuer quand il le fallait..

Le jeune Chatouilleux faisait sa ronde dans le dortoir lorsqu'il apperçut des traces de peinturesoulierbleu par terre sortant de la chambre de Daiki et qui se poursuivait tout le long du couloir. Un mélange d'amusement et de curiositée se manifesta en lui et il suivit les traces de peinturesoulierbleu par terre jusqu'à se rendre à la conciergerie. Au moins, le jeune ange avait voulu réparer sa maladresse. Une fois dans la concièrgerie, Oni' constatat, surpris, que Daiki n'y était pas. Soudain, il apperçut les traces de peinturesoulierbleu passer dans une demie porte. Un demi sourire félin se dressa sur son petit visage avant d'appeller :

<< Daiki ~♪ dit t'il de sa voix mielleuse, Je sais où tu te caches >>

Il se dirigea vers la peite porte et fut surpris lorsqu'en tournant la poignée, il sentit une résistance.

Daiki avait bien entendu, reconnu la voix du surveillant des dortoirs. Il hésita, devait-il le laisser entrer? Après tout, Onigokko était l'un des seuls qui, tout comme lui et akihito, était neutre. D'ailleurs il savait parfaitement qu'il continuerais de le harceller tant et aussi longtemps qu'il ne lui ouvrirait pas. Il poussa un soupir exaspéré avant de le laisser ouvrir la porte.

<< J'ai trouvé ce pauvre démon attaché ici...>>

Il fut coupé dans sa phrase.

Daiki avait fait le saut, il ne s'attendait pas de tout à ça. Il se retourna vers Kiyoharu et frisonna de son regard haineux. Un grande tristesse s'installa dans son ventre. Pourquoi tant de Haine? Il s'approcha doucement du démon, démon car ange déchu n'était plus le mot à employer, pencha la tête sur le côté et demanda.

<< Et maintenant quoi? que va-t'il se passer ? >>

Il resta immobile un instant.

Supris de la soudaine fatigue de Kiyoharu, il resta un moment bouche-bée puis s'approcha de l'endormi pour vérifier qu'il dormais vraiment et passa sa main devant son visage mais le blond semblait vraiment à bout de forces. Daiki se demandait vraiment se qui avait bien pu faire pour se retrouver ici et dans de telles conditions.

<<Onigokko, on devrait le sortir d'ici... La personne qui lui a fait ça pourait revenir et nous aurions des ennuis. >>

Il tenta transporter le blond mais rata complètement puisqu'il était beaucoup plus petit.

Hs: Désolé de retard :S

<<Onigokko, on devrait le sortir d'ici... La personne qui lui a fait ça pourait revenir et nous aurions des ennuis. >>

Il était toujours apuyé contre le mur, et affichait un air plus qu'interressé. Quand Daiki faillit tomber en voulant soutenir le capturé, il soupira légèrement et l'aida le prenant sous l'épaule et fit signe au petit ailes grise de faire de même.

<< Nous allons avoir des ennuis de toutes façon puis-qu'il ne sera plus ici. On le met où?>>

Il fit une grimace. Il ne pouvait définitivement pas le mettre dans sa chambre puisqu'il la partageais déjà avec Akihito. Celui-ci ne le laisserais jamais s'impliquer dans ce genre d'histoire, il le savait, étant un ancien démon, Akihito pourais bien le ramener dans la conciergerie, le rattacher et faire comme si de rien était pour les protéger.

<<... Je voudrais bien le mettre dans ma chambre mais je ne peux pas. N'es-tu pas seul dans ta chambre?>>

Il se mordit la lèvre. Il savait bien que ça ne plairait pas à Onigokko mais il n'avait pas le choix.

En effet tout les autres pensionnaires étaient au moins deux dans leurs chambres. Onigokko étant surveillant des dortoirs [Avec Akihito qui préfèrait rester avec Daiki] était par conséquent seul. Il n'avait pas vraiment envie de partager sa chambre avec un inconu qui plus est pourait être dangereux. D'un autre côté, puisque c'étais lui même qui inspectait les dortoirs, sa chambre était la seule à ne pas subir une inspection, aussi, s'il tentait de le tuer, ayant hérité d'un bonus de vie [ eh oui les chats on 7 vies et lui a obtenu l'immortalitée] , il ne pourait mettre fin à ses jours. C'est certain que ce faire décapiter n'était pas très agréable, il le savait par expérience personelle. Une petite moue contrite se peignit sur son visage, il n'avait pas le choix.

<< D'accord, mettons-le dans ma chambre >>

C'est alors que les deux samaritains commencèrent à transporter le ''corps'' dans les couloirs, espérant n'y croiser personne.

Un sourire reconnaissant orna le visage de Daiki, il avait bien fait finallement de laisser entrer Onigokko. Alors qu'ils portaient Kiyoharu dans les longs couloirs[ voir , [bureau de Tetsuya] Mais que fait-il? ] Daiki appercu Akihito au fond d'un des couloirs, observant à travers la serrure de la porte du directeur Tetsuya. Il fronca les sourcils et obligea le chat à aller plus vite. Pas qu'il ne voulait pas le dire à Akihito, mais il ne voulait pas l'inquiéter. Il se promit d'aller voir ce qu'il faisait après.

<< On est bientot arrivés? >>

En fait il ne voyait pasvraiment où il allait puisqu'il avançait de dos.

(HS: on avait pas dit qu'on le portait bras dessus bras dessous? x) )

Onigokko avait vu Daiki regarder Akihito et froncer les sourcils. Il se dit qu'il aurait lui aussi aimé s'inquiéter et chérir quelqun. Malheureusement, il n'en avait jamais eu l'occasion. Il soupira, si seulement il pouvait rencontrer quelqun d'aimant.

<< on est bientot arrivés? >>

<< Oui, nous sommes à un couloir de ma chambre, nya. >>

Une minute plus tard, ils étaient devant la porte du surveillant-chat qui sorti ses clées avant de les insérer dans la serrure de sa chambre. Celle-ci était assé spacieuse, les murs étaient blancs et le planché en bois franc. Un lit double de forme ronde, rappelant vaguement un panier par ses côtés en rotin et aux draps blancs trônait au milieu de la chambre. Il y avait aussi une fenêtre encadrés de rideaux translucides, un grand tapi rond et noir et une grosse commode peinte en noir. Les chambres étaient en général assé luxueuse mais celle d'onigokko était un peu plus grande et comportait aussi une salle de bain privée, ce que les autres n'avaient pas.

<< Bon, aide-moi, on le met sur le lit. nya. >>

[HS: vous devriez mettre une autre couleur quand vous citez les paroles d'un autre personnage ]

Une fois dans la chambre d'onigokko, Daiki fut surpris de l'ambiance qui y régnait. Si une chambre représentait la personne qui y habitait, cette chambre était belle mais vide, à croire qu'il ne connaissait pas assez le chat et son coeur se serra. Ils posèrent l'ange déchu délicatement sur le pannier-lit. L'aile grise se mordit la lèvre, signe que quelquechose le tourmentait. Il pensait encore à Akihito.

<< je... >>

Kiyoharu se faisait transporter par les deux jeunes hommes, il ne le sentais pas jusqu'à ce que la drogue qu'il avait dans les veines ne fit plus d'effets. Il transpire moin à cause de la chaleur ambiante qui se rafraichisser doucement. Il ouvrit doucement les yeux, il voyait encore flou et pousser de petit gémissement de douleur, les liens lui avait bien marqués la peau...

<<Hm....>>

<< Je... >>

Le chat devinait ce que ce murmure annonçait. Il savait que l'ange gris s'inquiétait pour son vilain ''n'amoureux'' aux cheveux rouges et aux mains tachées de sang. Il sourit, amusé. Soudain, il fut surpris de constater que le démon commençait à se réveiller et ouvrir les yeux.

<< Hm... >>

Il regarda une dernière fois l'homme allongé sur son pannier-lit avant de s'addresser à Daiki.

<< Je sais que Tu t'inquiètes pour ton nya'moureux, nyah. Tu peux aller le rejoindre, je m'occupes de lui pour le moment. >>

Il était plus ou moins heureux de rester seul avec son nouveau colocataire, mais il ne voulait pas empêcher le petit bout de chou de faire ce que bon lui semblait. Onigokko l'appréciait beaucoup, il veillait sur lui, un peu comme si c'était son petit frère. Enfin c'est comme ça qu'il le percevait.

Alors qu'il s'apprétait à demander par politesse si Onigokko s'en sortirait, l'ange déchu ouvrit les yeux d'un coup, se redressa avec une expression faciale à donner des frissons dans le dos. Menacé. Il se sentait menacé. Son corps lui hurlait de fuir mais ses jambes étaient paralysées. Soudain, le démon retomba sur le lit comme si rien n'était arrivé et il sentit ses jambes lui obéir à nouveau.

<< Euh... oui... euh, le vais vite aller voir Akihito... >>

Il parti dans un coup de vent, les jambes tremblotantes et le teint blême, tellement effrayé qu'il n'accorda à peine une petit pensée de ''bonne chance'' à son ami félin.